Plouézec 1901-1910
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La carte 134 en rouge date de 1903, celle en noir a circulé en 1904. Le cliché lui-même peut dater de 1902. Jusque vers la référence 600 de son catalogue, Barat utilise les services de Royer, imprimeur nancéen. La légende des cartes de 1 à 134 fut imprimée en rouge avant de passer au noir. Certaines des cartes avant la numéro 154 furent également imprimées en noir.
On note l'orthographe approximative de Port Lazo !
Voir la biographie de la section 'Les pionniers' sous le menu 'Les éditeurs' ici pour plus d'informations sur Jean-Baptiste Barat.
Marie Hamon
Photographe et éditrice basée à Guingamp, vraie pionnière de la photographie. Belle série de 1905.
25 cartes
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On note quelques fautes d'orthographe, telles Moulin de Traca (Craca), Traou-Fola (Vola), de Questel (du Questel)... L'une des cartes du sémaphore de Bilfot est une carte publicitaire peu commune : qui connaît les biscuits Georges ?! Quant à la dernière carte, voilà ce qui arrivait lorsque l' on postait une carte en ayant oublié de coller un timbre. Le destinataire devait payer une surtaxe de 20 cts pour la recevoir ! Voir la section 'Les éditeurs/Les pionniers' pour plus d' informations sur cette éditrice et les 'gemmes' qu'elle nous a laissées, ainsi que les sections Bréhec et Plouha 1901-1910.
Armand Waron
L'un des tous premiers éditeurs de cartes postales avec Hamonic.
26 cartes
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Opticien après avoir été employé de commerce, originaire de Dahouët (Pléneuf) et installé à Saint-Brieuc, ville dont il sera maire (1919-1925) puis député (1924-1928), Armand Waron prend les clichés de cette série vers 1909, continuant ainsi les cartes « La Bretagne pittoresque » commencée en 1903. Après un arrêt à Bréhec où il prend la série de clichés dans les n⁰ 558x, il photographie Plouézec. Pour plus d'information, voir sa longue biographie ici.
Je possède de nombreux exemples de cartes circulées en 1910, dans les deux lettrages du type de la 5600 et de la 5601, ce qui pose la question de savoir quel type a été tiré en premier. Le lettrage de la carte 5622 est un retirage des années fin-10, début-20.
D'après les numéros, il manque les cartes 5608, 5616, 5617, 5618, 5619. Cartes jamais vues donc je n'ai même pas de référence d'intitulé.
La carte n⁰ 5605 nous donne l'occasion de faire un peu de terminologie et d'histoire. En Bretagne (le terme se retrouve en Normandie pour désigner un ruisseau), un doué ou douet est un lavoir à blanchir le lin. En pays gallo, le terme désigne un lavoir à laver le linge. Jusqu'au début du 20ème siècle, le linge est d’abord trié, petit linge délicat et gros linge. Ce dernier est trempé dans de l’eau avec du carbonate de soude, ce qui a pour but de dilater les fibres et d’éliminer les taches les plus solubles. Dans un cuvier, on place au fond des sarments de vigne puis un cendrier en étoffe contenant des cendres; par dessus, on dispose le linge blanc et celui de couleur. On arrose le cuvier plusieurs fois d’eau chaude qui s’évacue par un orifice au fond; cette opération, appelée le coulage, dure une demi journée. Après la grande guerre, la lessiveuse en zinc apparaît, mais le principe reste le même. Une fois lavé, le linge est emmené dans des paniers, les mannes, au lavoir. Là, il est savonné pour éliminer les taches les plus rebelles, à la main ou au battoir; il est ensuite rincé et essoré. Au village, on lave le linge une à deux fois par mois. Le petit linge est lavé à la maison, le gros linge au lavoir. On lave le linge pour son compte ou pour autrui; la laveuse (terme désignant une employée, contrairement à lavandière) est payée à la journée. Elle s'occupe plutôt du linge à tissu grossier ou peu délicat. Pour le linge fin, on fait appel à une blanchisseuse, qui s'occupe des habits du dimanche, des costumes, des habits à dentelle. Cette dernière fait en général équipe avec une repasseuse car il fallait remettre en forme et en pli, et même empeser ou rigidifier avec de l'amidon les habits si fins du début du siècle. Dans de nombreux villages, il existait deux grandes lessives collectives par an, au printemps et à l'automne.
Je termine avec deux commentaires sur la carte n⁰ 2624. Tout d'abord, notons qu'elle représente le poste de la douane qui fut en service jusqu'en 1930, date à laquelle il est racheté par Ernestine Cavelan pour tenir buvette, à côté du café existant de Maryvonne Cavelan, veuve Jégou.
Deuxièmement, après avoir passé un certain temps à examiner cette voiture (avec chauffeur en casquette !), je pense enfin avoir trouvé son modèle. Il s'agit sans doute d'une Ader A de 1902 (marque française ayant produit des voitures de 1900 à 1907)
Il s'agit de la voiture personnelle d'Armand Waron. On la retrouve garée devant son magasin du Val-André.
Bazar Parisien
Cartes Bocher-Tilly vendues par le Bazar Parisien.
10 cartes
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J' ai longtemps cherché une référence pour cette série de cartes postales, dont le format 'nuage' des deux premières les situait au début de la décennie (pas d' exemplaire vu circulé avant 1906) mais qui n' indiquait aucun nom sur le recto ni le verso. Ce n' est que récemment que j' ai enfin pu mettre un nom sur ces cartes qui se ressemblaient toutes au niveau du style et de la présentation, grâce au cliché de la « roche percée » repris sur trois cartes, avec une référence d' intitulé, et dont une porte la référence de l' éditeur et du vendeur, Bocher-Tilly et Bazar Parisien.
Émile Hamonic
Carte ne mentionnant pas Plouézec en légende mais sans doute prise à Port Lazo.
1 carte
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Si ce n' était grâce à la mention « à Plouézec » sur la carte, de couleur violette, une encre très utilisée au tout début du 19ème siècle pour la correspondance, je ne l' aurais pas intégrée à cette page étant donné l' absence de précision sur l' endroit où furent pris les clichés. Je fais donc confiance à la personne qui envoya cette carte. D' après les photos 1 et 2, il semblerait que la scène se déroulât à Port Lazo. Bien qu' ayant circulé sous enveloppe, la numérotation très basse pour une carte Hamonic, ainsi que le style 'collage' de la carte, permettent de la dater vers 1900/1901.
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