Camping Les Tamaris - Bréhec & Lanloup en un siècle

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Camping Les Tamaris

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Les Tamaris
Cartes postales sur le camping.
14 cartes (reprises d'autres collections)

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Les cartes sont présentées par ordre chronologique. Les cartes jusqu'à la n⁰ 9 (circulée en août 1968) sont référencées « le camping» ou «Camping des Rochers Rouges», tandis que la n⁰ 10 (circulée en mai 1970) est la première avec la mention «Camping des Tamaris». Les cartes n⁰ 5, 6 et 7 montrent le café-restaurant sur son emplacement d'origine, tandis que la n⁰ 11 indique son emplacement actuel. Disparu depuis déjà de nombreuses années, certains se souviendront du café et de son flipper, tandis que d'autres se rappelleront de la fameuse soupe de poissons que l'on venait y acheter.
En cette année 1969, où l'État français fait passer la semaine de congés payés annuelle à 4 semaines, précédemment accordée à 3 semaines en 1956, les sœurs Thomas rebaptisent le camping Les Rochers Rouges, lancé à l'après-guerre et historiquement le premier camping créé à Bréhec (voir les cartes postales en noir et blanc et en couleur des années 50), en l'appelant Les Tamaris du nom de l'arbrisseau à fleurs roses en épis, connu pour résister au vent de la côte. Le nom originel survivra de par le café-restaurant installé dans les années 60 sur la cale du Vieux-Bréhec avant d'être repositionné en bas du camping au-dessus de la grève. Jeanne est aux commandes tandis que Lucie, épouse Le Corre, qui tenait la petite épicerie du Vieux-Bréhec, deuxième maison à gauche en bas de la route avant d'arriver à la cale, déménage son commerce au camping. Notons que la fratrie comprenait également deux autres sœurs, Marie et Joséphine, et que cette dernière s'occupait de la cuisine des Rochers Rouges lorsque l'établissement faisait encore restaurant, ouvert le dimanche hors-saison.
Filles de fermiers installés au Vieux-Bréhec, les sœurs Thomas y ont longtemps vécu avant de déménager à Guingamp où, une fois la saison touristique terminée, Jeanne et Lucie fabriquaient des chaussons de feutre pour sabots qu'elles vendaient sur les marchés. À ce propos, Jeanne Thomas, qui marchait avec des béquilles en raison d'une malformation congénitale, était très appréciée des locaux et a appris le tricot, la broderie et la couture à des générations de jeunes Bréhécoises. Marie Goulier, née à Bréhec et petite fille durant la guerre, m'a également raconté qu'à cette époque Jeanne organisait des veillées chez elle où les enfants venaient chanter et faire la fête, leur permettant ainsi d'oublier les soucis de l'Occupation l'espace d'un moment.
Le camping Les Tamaris fut repris en janvier 1979 par Yvette Capitaine, née Menguy, qui en continua l'exploitation jusqu'à ce que le camping change de main en juin 2019. C'est un nouveau gérant, Arnaud Richard, originaire de la région, qui a repris les lieux et modernisé le camping, en ajoutant notamment des mobile homes et des chalets ainsi qu'un bar avec terrasse. La jolie vidéo ci-dessous filmée par drone est tirée du site Web promotionnel du camping, consultable ici. Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo.

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